We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Tous nos feux br​û​lent la nuit

by Matthieu EVEILLARD

supported by
/
1.
Abyssinie 04:22
2.
Quand le jardin d’Eden s’endort Des hommes se perdent pour aller voir La mer au fond Nous sommes bons pilotes qui conduisons au port L’heure du souper a sonné A la table, je vois Les ombres se dessiner Ma mère, couronnée de roses Mon père, enrubanné de médailles Mon frère, et ses prunelles de feu L’indicible ferveur dans ses yeux… Il ouvre sa main et lance un jeu de dés Pour interroger les cieux Sur mon sort Mais La poussière nous cache le ciel Mais La poussière nous cache le ciel Moi l’enfant trop sauvage qui maudit ce mal que tu ne connais pas Le berceau de mes fièvres, ma poitrine d’acier où tout se tait Mille voix, mille silences, comme un pouilleux condamné à la misère J’attends la saison des cyclones que l’ange me réveille J’attends la saison des cyclones que l’ange me réveille pour créneler mon arme pour créneler mon poing J’ai traversé les vallons et les plaines J’ai vu fleurir le marteau Et j’ai vu aussi les rochers se fendre Je vais comme un glouton me saouler de boisson Le calibre de ma rage Mon amour des pistoles Je claudique sur la piste de mes proies Pour crever la peau de ces fils de garce Mon amour des pistoles Et toujours ma haine Loyal selon l’ancienne loi Sous le bleu du ciel Jamais le flou ne se dissipe Sous le bleu du ciel Seigneur tu as chaussé les pauvres Vêtis les nus Mais toujours plastronnent les hommes Sous le bleu du ciel Mais La poussière nous cache le ciel Mais La poussière nous cache le ciel Comme un roseau que le vent secoue, mais qui jamais ne cédera Je fais front, puis repart en cadence, à chasser dans la montagne Ce matin l’ange m’a réveillé et d’une balle je l’ai anéanti J’ai vu l’animal aux yeux de ma jeunesse Mais les hommes, dans la vallée La colère des hommes, dans la vallée L’ange l’a réveillé Le Dies Irae J’ai laissé ma force au fond de ton regard J’ai laissé ma force au fond de ton regard On dit que toute feuille qui tombe de l’arbre jamais ne reverdit Nous sommes bons pilotes qui conduisons au port
3.
Le Marin 05:45
J’ai entendu le sifflement du vent qui se levait Faisons un détour par le détroit Le ciel dans la nuit Mais pas d’étoiles comme j’avais pensé Je bois et j’écoute Des reliques d’exploits de marins A mon tour je narre mes pauvres pensées détachées de conséquences Nous rions The world is ours The world is ours Je tire une balle vers les cieux en visant l’albatros J’ai vu les yeux du marin, il me maudit du regard Je tue l’albatros, l’océan soupire La fraîcheur soudaine.. Et l’éclair comme le sifflement d’une balle qui frôle la tête L’arc de méfiance des éléments Je pensais Je ne sais pas Ma tête commençait à brûler Ma vision déformée Entendre des voix dans le roulis Les ténèbres de l’eau L’océan gronde sous la houle Le Marin coure des bordées, file du câble, me maudit de son cri VOILA LE BROUILLARD L’écho d’un son primitif Des serpents d’eau se meuvent autour de nous Ca ! Ca ! Tout ça ! Qui se meut, qui bout, qui tourne autour de nous ! Quel spectre de mort ! Soudain s’éteint la lumière du fanal Je m’incline pour prendre ma croix Dans l’œil de la tempête, ma tête brûlait Le fracas des vagues, comme des murailles L’océan, le sang de sous la mer La procession des vagues qui s’enfoncent, qui nous engloutissent Les voix des entrailles, le chaos Pour quel dieu encoléré ? Ces poings de glace QUI STOPPERA CES VOIX DANS LE ROULIS ? Quelle rage m’emporte dans ce torrent ? Quel spectre de mort ? Ma destinée dans une défaillance Je sombre A neuf brasses profondes Dans le sang de sous la mer Les cœurs translucides des méduses qui battent comme des carillons Une infinité d’années dans un seul instant vécu …Revenu à la surface, Je dérivais par une mer sans vagues pendant quatre nuits Dans le bateau des morts Il faut toujours un matelot vivant Je compris que ce fut à moi de remplir cette tâche humiliante Je suis la personne qui vous regardait Je suis la personne qui vous regardait
4.
Ces choses que tu voulais tant Maintenant qu’elles t’ont toutes appartenue Il n’en reste qu’un cœur de pierre La poussière sur la route Et les vieilles ombres intimes De Kennedy et de Luther King Sont des compagnons d’un autre temps Alors je me voue à la grandeur de ton royaume Et chaque nuit en silence je reconstruis ton corps Le danger et la tentation Ont rougi ce visage Pâle comme une bible J’ai vu les yeux du diable Et ils avaient ta beauté Alors je prends mes habits de vent Le soleil cogne sur mon âme Avec la force de nos désirs Nous prendrons Babylone Désormais je me voue aux ténèbres de tes intentions Et chaque soir en silence je reconstruis ton corps Du berceau au tombeau Dans la fièvre, dans le feu Sous l’œil fermé des paradis Il ne reste plus que nous deux Et nous prenons de la vitesse Pour nos actes vous nous pendrez Mais moi la vie Je la redresse Je l’accélère Je libère LE TEMPS DU REVE Tous nos feux brûlent la nuit Nous sommes venus au monde Avec le cœur brisé Et nous ne nous rendrons jamais Quel qu'en soit le prix Non nous ne nous rendrons jamais Tous nos feux brûlent la nuit

about

Textes et Musiques = M.E., sauf le Temps du Reve (adaptation de The Dream Scene de Kowalski) www.youtube.com/watch?v=rnLtUffv_gA

credits

released July 6, 2017

Guitare, Voix: M.E.
Enregistrement: Ben Le Devedec
Mastering : Fred Woff

Photo: Romain Escuriola
www.flickr.com/photos/akidam/

license

all rights reserved

tags

about

Matthieu EVEILLARD Manhattan, New York

Nouvelles aventures musicales d'un breton à New York.

www.facebook.com/matthieueveillardmusic/?fref=ts

contact / help

Contact Matthieu EVEILLARD

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Matthieu EVEILLARD, you may also like: